Épisode 2 : le handicap visuel
L’Organisation mondiale de la santé classe les déficiences visuelles en cinq catégories, en fonction de l’acuité et du champ de vision : elles vont de la déficience moyenne (3/10) à la cécité absolue (absence de perception de la lumière). L’acuité visuelle diminuant avec l’âge, le handicap visuel apparaît (toujours) avec le temps.
La vie des personnes déficientes visuelles s’est améliorée grâce à une évolution de leur autonomie et la création de l’écriture Braille. Pour autant, ce handicap oblige les personnes malvoyantes ou aveugles à développer des compétences telles que l’adaptation (prendre rapidement des décisions, analyser des situations), l’écoute, la persévérance et la confiance.
Dans le cadre professionnel, l’œil est extrêmement sollicité et l’usage des écrans crée de nouvelles problématiques. Quelle que soit l’acuité visuelle, l’aménagement du poste de travail permet de prévenir la fatigue oculaire et de ménager les yeux des collaborateurs :
- avec un éclairage lumière du jour (dalle en lumière blanche)
- en étudiant la position de l’écran (hauteur, inclinaison, distance œil/écran, surface d’écran)
- par la lecture/écriture (pupitre, lampes/loupes, télé-agrandisseur, vidéo-agrandisseur, machine à lire).
Les écrans et la lumière bleue sollicitent les yeux et peuvent créer des irritations, une vision floue, des douleurs au niveau du cou (posturales), voire des maux de tête. Pour s’en prémunir, il faut ménager des pauses régulières de quelques minutes (durant lesquelles on ne regarde aucun écran…), se lever, faire quelques mouvements d’assouplissement, hydrater ses yeux à l’aide d’un lubrifiant ophtalmique.
À RETENIR : les personnes déficientes visuelles bénéficient d’aides à la formation, aux déplacements, à l’apprentissage, à l’accès aux loisirs ou au logement. La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) est l’organisme référent pour informer et guider dans leurs démarches liées au handicap.