Trois ingrédients pour une recette qui fonctionne
La Responsabilité Sociale (ou Sociétale) des Entreprises s’applique dans 3 sphères : en matière sociale, en terme économique et au niveau environnemental.
La norme ISO 26000 en définit les sujets et modalités de mise en œuvre. Elle concerne :
- La gouvernance et l’organisation
- Les Droits de l’homme
- Les relations et conditions de travail
- L’environnement
- La loyauté des pratiques
- Les questions relatives aux consommateurs
- Les communautés et le développement local
La RSE se construit avec toutes les « parties prenantes » de l’entreprise, à savoir ses collaborateurs, ses prestataires, clients, actionnaires et avec les acteurs de son territoire. Les bonnes pratiques issues de ces co-constructions peuvent tout à fait sortir du cadre de la norme, l’essentiel étant de pousser tous les curseurs de la Responsabilité ! Le but de la RSE est d’avoir un impact positif sur la société, et de respecter l’environnement tout en étant économiquement viable.
Pourquoi s’engager ? Voici la liste des bonnes raisons
Aujourd’hui, une entreprise qui tient compte de ses impacts environnementaux réduit son empreinte globale, allège ses déchets, fait des économies (d’eau, d’électricité) respecte son écosystème local et ses habitants.
Au niveau économique, l’entreprise s’assure des bonnes pratiques de ses parties prenantes : respect des travailleurs, des obligations en termes de salaire, de sécurité, de santé… et elle sécurise ses approvisionnements en matières premières, car elle considère ses prestataires et ses fournisseurs.
À ces points de vigilance, on peut ajouter la lutte contre les troubles psychosociaux (épuisement, burn-out), la participation au management, l’égalité des chances, l’emploi local et l’ancrage dans le territoire (relations avec les pouvoirs publics, recrutement sur le bassin d’emploi…). Avec la RSE, l’entreprise entre dans une démarche de prévention des risques plus que de gestion du risque.
En termes sociaux, elle affiche sa responsabilité et attire plus facilement de nouveaux talents, car les recrutés sont sensibles aux engagements pris et aux actions menées par leur futur employeur. Pour les collaborateurs en place, la RSE est toujours synonyme d’amélioration et de motivation.
La RSE n’a pas de caractère obligatoire. Depuis 2019, la loi PACTE offre l’opportunité aux structures volontaires de « formuler » une raison d’être dans leurs statuts en adoptant un nouveau modèle : celui de l’entreprise à mission. Les entreprises adaptées sont les premières « entreprises à mission » car dès leur création (et bien avant la loi PACTE), elles ont inscrit dans leurs statuts leur volonté de recruter et d’accompagner des personnes éloignées de l’emploi du fait de leur handicap. En faisant appel à une entreprise adaptée, l’engagement en termes de diversité se traduit de façon concrète, mesurable et partageable avec l’ensemble des parties prenantes.
A RETENIR (une bonne nouvelle n’arrive jamais seule) : les structures engagées dans une démarche RSE peuvent aussi bénéficier de financements pour accompagner leur développement.