Les handicaps cognitifs revêtent des formes très diverses. Par « cognitif », on entend tout ce qui se rapporte à la faculté de connaître. La sphère cognitive concerne les activités psychologiques qualifiées de supérieures, comme la perception, la mémoire, le langage et, plus largement, les processus intellectuels. Le handicap cognitif peut s’exprimer au travers de l’autisme, le TDHA (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité), les troubles « dys » (dyslexie, dyscalculie, dyspraxies…) ou encore la déficience intellectuelle.
L’emploi des personnes présentant un handicap cognitif fait l’objet de quelques adaptations pour répondre à leurs besoins spécifiques :
- les ajustements du rythme de travail (coupures régulières), du lieu d’exercice du travail ou l’acquisition d’équipements peuvent atténuer les effets du handicap. La charge de travail, l’environnement (bruit, lumière, odeurs, interactions) sont des éléments qui impactent de façon directe les personnes en situation de handicap cognitif.
- la sensibilisation des équipes est un facteur de réussite dans l’emploi des personnes handicapées. Un environnement de travail inclusif permet à toutes les sensibilités d’exprimer leurs potentiels.
- la communication au sein de l’entreprise doit être adaptée au handicap cognitif : supports visuels, pictogrammes, messages audio… multiplier les formes de messages, c’est ouvrir les portes de la communication à toutes ses équipes !
- jouez la carte du binôme : instaurez des duos entre salariés formés et salariés handicapés, le soutien accru et la dynamique du binôme assurent l’intégration et la réussite sur le long terme des personnes en situation de handicap cognitif.